Cohésion sociale et solidarité
Lettre d'information n°9 – Novembre 2021
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Edito 
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La force collective pour aider à vivre un deuil
La célébration de la Cérémonie du Souvenir, le 6 novembre dernier, à Saint-Georges, nous a permis de marquer le soutien et la compassion des autorités pour le deuil très particulier qui a frappé de nombreuses familles depuis le début de la pandémie en raison des restrictions.
En effet, pendant de longues semaines, les obsèques ont cruellement manqué de cette énergie collective qui permet aux familles endeuillées de passer ce cap difficile. Cette solitude et cette mise à distance liées aux exigences sanitaires ont été vécues comme des épreuves supplémentaires. Chacune et chacun a dû vivre son deuil seul, ou quasiment seul, à distance ou en décalage, ce qui l’a rendu encore plus douloureux. En outre, les familles n’ont souvent pas pu accompagner les proches dans la maladie ou encore se recueillir auprès du défunt.
Comment honorer les morts, comment entourer celles et ceux qui restent, comment consoler les proches quand la société ne joue plus son rôle de soutien, ni de lien? Dans nos sociétés qui contrôlent les risques au maximum, la pandémie a fait rejaillir la vulnérabilité de notre condition humaine et la nécessité d’affronter cette réalité avec clairvoyance et solidarité.
Au-delà des remerciements qui ont pu être transmis aux services publics – soignant.e.s et employé.e.s des pompes funèbres, notamment – qui ont été au front durant ces longs mois, au-delà des émotions, des regards partagés, je ressors de ce moment convaincue de la force du collectif et de notre besoin profond de tels moments. Comme la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, je considère que «la présence absolument déterminante de la famille auprès des malades, la ritualisation de la mort et la compassion de la communauté autour des familles endeuillées, tout ça c’est ce qui fait que nous faisons, dignement, société.»
Christina Kitsos
Conseillère administrative
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Actus 
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Photo © Dylan Perrenoud
Les Nocturnes de l'éveil culturel dès la naissance
Jusqu'au 26 novembre prochain, au Commun, la Maison de la Créativité invite à redécouvrir 17 oeuvres contemporaines choisies par des groupes d’enfants fréquentant les crèches genevoises, à travers l'exposition Une oeuvre, mon doudou et moi. En marge de cette rétrospective, la semaine du 22 au 26 novembre est dédiée à stimuler la réflexion sur le rôle primordial de l’éveil culturel et artistique dans le développement de l’enfant.
Voici les principaux temps forts de ce programme:
- Lundi 22 novembre, 9h-17h: Journée professionnelle (Petite enfance et culture) – dédiée à la co-construction d’une charte sur les principes de bases de l’éveilleur de culture;
- Lundi 22 novembre, à partir de 19h: Encourager la participation culturelle des enfants de 0 à 4 ans: Echanges pour intensifier les transferts d’expérience autour de l’éveil esthétique;
- Mardi 23 novembre, à partir de 19h30: L’éveil artistique et culturel de l’enfant à l’art, un enjeu de justice sociale: Conférence de Samah Karaki, docteure en neurosciences, fondatrice du Social Brain Institute;
- Mercredi 24 novembre, à partir de 18h: Visites insolites au Commun: Soirée récréative autour des œuvres d’art choisies par les enfants dans le cadre de la rétrospective Une œuvre, mon doudou et moi;
- Jeudi 25 novembre, à partir de 19h30: Prendre soin des bébés, c’est prendre soin de la société: pour une politique culturelle des tout-petits dans le lien à leurs parents: Conférence de Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, experte de l’enfance et de la famille.
Les Nocturnes sont gratuites, sur inscription. Plus d'information en lien ci-dessous.
Contact: Céline Burki
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Photo ©Pierre Albouy
Les correspondant.e.s de nuit arrivent en Ville de Genève
Le dispositif des correspondant.e.s de nuit (CN), qui existe déjà dans plusieurs villes romandes, dont Vernier, peut se déployer selon deux modèles distincts: axé sur la sécurité ou sur la médiation sociale. Depuis le 4 novembre, les CN vont à la rencontre de la population, du jeudi soir au samedi soir entre 18h et 2h du matin.
La Ville de Genève a fait le choix d’un dispositif axé sur la médiation sociale. Le but est d’assurer une veille dans les quartiers. L’équipe de terrain a également pour mission de prévenir et d’informer dans les situations d'incivilités et de bruits de voisinage, tout en développant la médiation dans les lieux de vie afin de faire baisser la tension dans les espaces publics et privés. Enfin, elles et ils sensibilisent aux lois, aux règles et aux valeurs du vivre-ensemble.
Quatre personnes composent la nouvelle équipe. Elles et ils ont toutes et tous des profils variés, avec des expériences de terrain ainsi qu’une fibre sociale. Leurs tournées nocturnes ont débuté au sein du secteur Ouches-Concorde-Franchises-Servette-Charmilles-St-Jean. Ce secteur a été sélectionné après consultation des partenaires de terrain.
Après une phase de mise en place, le dispositif sera évalué. Au sortir de cette analyse, un développement pourrait être envisagé dans d’autres quartiers.
Contact: Sofia Khetib Grundy
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Hotline Solidarité hébergement d'urgence
Une nouvelle ligne téléphonique gratuite destinée à faciliter l’hébergement d’urgence est active depuis le 4 novembre. Les personnes sans-abri et les professionnel.le.s du réseau socio-sanitaire genevois peuvent appeler le 0800 22 22 10, 7j/7, 24h/24.
Cette hotline va simplifier les admissions dans les différents lieux d’hébergement d’urgence (Passage de l’Armée du Salut, hôtels du CausE et Centre Frank-Thomas) et permet d’éviter que les personnes errent d’un lieu à l’autre. L’attente d’une place d’hébergement en sera ainsi significativement réduite. Ce projet pilote a également pour objectif de renforcer la coordination entre les différents acteurs institutionnels et associatifs, et de mieux tirer parti des places disponibles pour les différents publics spécifiques. «Cette ligne téléphonique unique est un pas concret vers la mise en œuvre des recommandations de l’Étude sur l’hébergement d’urgence réalisée par l’UNIGE, sur mandat de la Ville de Genève», se réjouit Christina Kitsos, Magistrate en charge de la cohésion sociale et de la solidarité.
Contact: Joëlle Oudard
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Photo ©Patrick Gilliéron Lopreno
Patinoires: la saison est lancée!
Avec les premiers frimas revient l’envie de patiner. Depuis le 26 octobre, les amateurs de rollers peuvent déjà évoluer sur la patinoire des Charmilles. Et, dès le 20 novembre, c’est au tour de la patinoire des Bastions, qui offre ses 400m2 de glace en plein centre-ville, dans un environnement magnifique.
Des patins et des rollers peuvent être loués, pour un prix modique, respectivement dans les patinoires des Bastions et des Charmilles, accessibles jusqu’à fin février. Des animations y sont régulièrement proposées, en partenariat avec l’association Roller Slalom Genève.
L’exploitation de ces deux patinoires est assurée par le Service de la jeunesse, qui engage aussi des jeunes dans le cadre de petits jobs et offre un espace d’accueil pour des stagiaires.
Rendez-vous aux Bastions pour le lancement de la saison, le 24 novembre à 16h30, pour profiter d’une démonstration de patinage artistique et d’un goûter.
Horaires détaillés sur les pages web dédiées.
Contact: Lucien Giacobino
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Le Bureau d'information Sociale revient en Ville de Genève
Après Versoix et le Grand Saconnex, le Bureau d’information Sociale (BiS) revient en Ville de Genève. Jusqu’au 13 janvier 2022, le BiS tiendra ses permanences tous les jeudis à l’Espace de quartier de Plainpalais.
Sur place et sans rendez-vous, chaque personne peut obtenir, de manière anonyme, une information sociale de base, ainsi qu'une orientation vers l’organisme le plus adéquat pour répondre à sa demande.
Le Bureau d’information Sociale est une permanence de premier recours, gratuite et sans rendez-vous, qui vient en aide aux personnes qui se trouvent dans une situation financière, sociale ou psychologique difficile. Co-porté par le canton, la Ville, l’Hospice Général, les partenaires associatifs et diverses communes, le BiS propose un accès direct à des professionnel.le.s des domaines concernés.
Contact: Francesca Cauvin
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Primart s'invite à la Comédie!
Depuis plus de 15 ans, la Ville de Genève organise Primart, pour mettre en lumière le travail artistique de jeunes talents, dans un espace d’exposition dédié. Cette année, l’exposition a pris ses quartiers à la Comédie, fraîchement inaugurée. Elle a pour objectif d’encourager le talent de jeunes artistes dans différents domaines artistiques, de rendre visible leur création à travers une institution culturelle reconnue et enfin de donner la possibilité au grand public, mais avant tout aux jeunes, de découvrir l’univers et la diversité des artistes. Illustrations, stylisme, vidéos sont à découvrir du 8 au 19 décembre prochain, du mercredi au dimanche.
Contact: Stéphanie Pédat
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Lumière sur... 
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Photo © Frédéric Laverriere |
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Le Ludobus d'hiver est de retour
Le Ludobus revient une nouvelle fois dans sa version hivernale, pour la plus grande joie des enfants et des familles, dans deux sites, sur les rives gauche et droite. Le Ludobus est présent dans les préaux des écoles Hugo-de-Senger et Geisendorf central jusqu'au 13 avril 2022, en alternance un mercredi sur deux, de 14h30 à 17h. Le Ludobus d’hiver offre aux enfants et aux familles une belle palette d’activités pour égayer les mercredis après-midis et se dépenser à l’extérieur. De quoi profiter des plaisirs du jeu lorsque la météo est plus fraîche. Cette prestation hors murs, qui contribue à structurer la vie sociale des enfants, est gérée par le Service des écoles et institutions pour l’enfance.
Contact: Emmanuelle Joz-Roland
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Photo © Pierre-Alain Balmer |
«Fragile»: Exposition photographique sur la précarité à Genève
L’exposition «Fragile», organisée jusqu'au 18 décembre à l’Espace de quartier Sécheron, aborde la question délicate de la précarité à Genève.
Les personnes qui ont collaboré avec le photographe genevois Pierre-Alain Balmer ont partagé avec beaucoup de dignité leurs doutes, révoltes et interrogations sur leur avenir.
Engagé durant un an comme bénévole à l’association Le Caré, Pierre-Alain Balmer a rencontré des personnes fragilisées, qui se sont retrouvées exclues d’une société à laquelle elles avaient pourtant contribué. A travers leurs regards et leurs doutes, le photographe a souhaité montrer leur courage face aux épreuves.
Cette série de portraits est complétée par des photos d’objets faisant partie intégrante de leur histoire, afin de bien situer le contexte genevois.
Contact: Livia Zbinden
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La cuisine végétarienne pour les enfants: il faut oser!
Depuis la rentrée scolaire, des repas végétariens sont servis, deux fois par semaine, aux quelque 6500 enfants qui fréquentent à midi les restaurants scolaires de la Ville de Genève. Pour accompagner cette évolution, un petit livret de recettes végétariennes des chef.fe.s de cuisine, est distribué dans toutes les classes primaires de la Ville. Christophe Lescure, chef de cuisine pour les écoles des Cropettes, Beaulieu et Grottes, partage quelques secrets en matière de cuisine végétarienne et sa passion pour la cuisine sans chair animale.
Comment avez-vous sélectionné les recettes proposées pour ce recueil ?
Ce sont des recettes que j’applique déjà à la maison. Par ailleurs, je partage beaucoup avec mes collègues et je lis pas mal là-dessus. La cuisine végétarienne me plaît de plus en plus et j’essaie toujours d’innover.
Quels sont vos astuces de cuisinier pour qu'un menu végétarien plaise aux enfants?
L’aspect visuel est très important. Avant de manger, les enfants regardent, alors il faut que ce soit riche en couleurs. Par exemple, j’ai fait récemment un curry de légumes GRTA au lait de coco, pois chiches avec quelques fèves et du riz basmati. Et ils ont aimé !
Ensuite, ça passe forcément par le goût. Dans mes 22 ans de métier en tant que chef de restaurant scolaire, je me suis rendu compte que les enfants aiment beaucoup les épices et tout ce qui est à base d’herbes. Ça peut être du romarin, de la sarriette, du basilic, de la sauge. Le curry plaît beaucoup également. On peut par exemple prendre un plat tout simple, des nouilles aux légumes et avec une petite sauce soja...ça plaira énormément aux enfants.
Est-ce que la cuisine végétarienne est plus créative ?
La cuisine végétarienne plaît de plus en plus. Et on peut facilement adapter les plats à base de viande et les remplacer par le soja, le tempeh (produit fabriqué à partir de fèves de soja fermentées), ou le tofu. Juste trouver des petites astuces et improviser. Je me sers beaucoup de céréales et de fibres alimentaires. Dans les salades, je mets pas mal de pistaches, de pignons, de sésame, de tournesol. Les enfants s’interrogent, veulent savoir ce que c’est. Les glucides, je les travaille également beaucoup, par exemple les pois chiches, l’orge, le millet, les lentilles, les patates douces. Je cherche sans cesse des nouveaux ingrédients, des mélanges innovants pour captiver les enfants. Il faut rester curieux, chercher et tester.
Avez-vous des suggestions de plats végétariens à transmettre aux parents en panne d'idées?
On peut tout adapter! Prenez par exemple les pâtes. On peut les adapter avec des légumes, avec du tofu, de la mozzarella. Ça peut être une lasagne d’aubergines ou un gratin de légumes, au beaufort, avec des noix, avec de la tomate séchée ou avec des olives et quelques céréales.
Il ne faut pas faire compliqué en fait. Il faut faire simple et surtout ne pas avoir peur de tester. Il faut oser.
Comment sont accueillis les repas végétariens par les enfants ?
Au premier abord je dirais qu’ils aiment. Nous n’avons pas de retour négatif. Si le goût est bon et si l’aspect visuel est attirant, ils vont toujours essayer de goûter et aimer. Au début, les enfants étaient assez réticents au tofu et au soja mais maintenant ils aiment beaucoup. Et je dirais qu’il n’y a pas plus de gaspillage alimentaire comme on pourrait le croire. En ce qui me concerne, je mets sous vide tout ce qui reste et n’a pas été servi.
Que diriez-vous aux personnes qui ont peur de se lancer dans la cuisine végétarienne ?
Pourquoi avoir peur? Il faut oser faire le pas et se lancer dans la cuisine végétarienne. Car c’est sans doute l’avenir et c’est bon!
Contact: Céline Liver
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La brochure «Santé sexuelle: Histoires d'en parler» traduite en sept langues
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Service du médecin cantonal et la Ville de Genève ont lancé une édition enrichie de la brochure Santé sexuelle : histoires d’en parler. Traduite dans les sept langues les plus parlées à Genève, cette brochure a pour but de sensibiliser un maximum de personnes aux problématiques de santé sexuelle et de toucher particulièrement les populations les plus vulnérables. Traduite en français, anglais, portugais, espagnol, arabe, tigrynia et roumain, elle sera largement diffusée dans les lieux d’accueil et d’hébergement de personnes précarisées.
Elle s’adresse à un public très large, de tout âge, avec une sexualité active ou non, et montre que la santé sexuelle est une thématique vaste et variée. Son objectif est de libérer la parole et de permettre à chacun.e d’oser parler de santé sexuelle - dans ses divers aspects - aux professionnel.le.s de la santé ou du social. Les brochures sont mises à disposition du public dans les cabinets médicaux et dans les structures sociales du Canton de Genève.
Pour orienter facilement chaque personne, un QR Code est affiché à la fin de chaque vidéo et de chaque brochure. Il renvoie vers une liste recensant l’ensemble des lieux, des associations et institutions genevoises intervenant dans le domaine de la santé sexuelle.
Cette liste est aussi téléchargeable directement sur le site en lien ci-dessous.
Contact: Corina Isac-Renaud
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Un abécédaire pour découvrir Champel
L’Abécédaire de Champel, vous connaissez ? Cette sympathique affichette, distribuée aux familles via la fourre de l’élève, répertorie sur un mode ludique les principaux points d’intérêts du quartier. Au recto une déclinaison de lettres dessinées par les enfants de Champel. Au verso, une carte naïve du quartier réalisée par l’illustratrice Cécile Koepfli.
Imaginé à l’issue du Forum social du quartier, l’Abécédaire de Champel est le fruit d’un atelier organisé en 2019 avec les enfants du quartier et leurs accompagnant.e.s adultes. Il s’agit d’un projet réalisé conjointement par le Département de la cohésion sociale et de la solidarité (DCSS), le Département cantonal de la cohésion sociale (Bureau d’intégration des étrangers) et la FAS’e.
De quoi porter un regard tout neuf sur un quartier en forte densification où s’installent régulièrement de nouvelles familles.
Contact: Joëlle Oudard
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Julien Abegglen Verazzi, Cérémonie du souvenir: célébrant, activiste et consultant humaniste
Rencontre avec Julien Abegglen Verazzi, co-fondateur de l'Association des célébrant.e.s et officiant.e.s romand.e.s, en marge de la Cérémonie du souvenir, qui s'est déroulé le 6 novembre dernier, et dont il fut l'un des officiants.
Pouvez-vous nous présenter l'ACOR en quelques mots ?
Depuis plus de 10 ans, l’ACOR (Association des célébrant.e.s et officiant.e.s romand.e.s) réunit des professionnel·le·s qui ont pour vocation d’accompagner des familles à travers les seuils marquants de l’existence, afin de créer des cérémonies personnalisées, sur mesure et authentiques. De la vie à la mort, et dans un esprit d’inclusivité, l’idée est surtout de célébrer la diversité humaine dans toute sa beauté et sa complexité, sans jugement de valeur, afin que personne ne soit laissé pour compte et que chacun.e soit respecté.e dans son besoin rituel. Ce n’est pas évident d’être humain au 21e siècle donc il s’agit au fond de trouver du sens à nos parcours de vie. Une cérémonie est justement une façon de marquer ces moments importants avec les personnes qui comptent le plus.
Avez-vous eu déjà l'occasion de collaborer avec la Ville de Genève ou le Département de la cohésion sociale et de la solidarité ?
Non, pas directement, et cette Cérémonie du souvenir est une première historique qui mérite d’être soulignée. C’est aussi une reconnaissance de tout le travail associatif et individuel effectué en amont avec patience, persévérance et parfois un brin d’abnégation. C’est surtout un gage de crédibilité et de solidarité pour les 21 membres qui célébrons les joies et les peines de nos concitoyenn.e.s au quotidien. Au noms de l’ACOR, je tiens à remercier sincèrement les autorités de la Ville pour l’écoute, le courage et la confiance témoignée, car cela montre bien qu’il y a une vraie conscience des enjeux actuels.
Par rapport à votre implication dans la Cérémonie du souvenir, quelle résonnance cela a pour vous et pour l'ACOR ? Selon vous, pourquoi est-ce important que les autorités se manifestent dans ce cadre-ci ?
Heureusement, j’avais entamé des discussions avec la direction du Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire il y a trois ans, bien avant la pandémie, afin de réfléchir ensemble et sensibiliser à la place de la mort dans notre société contemporaine, urbaine et déritualisée. Puis le Covid nous a pris de court, tout en exacerbant notre vulnérabilité, réelle ou ressentie. Pendant le confinement et les restrictions sanitaires, il a fallu absolument se poser la question de comment honorer nos défunts et de comment entourer les endeuillé.e.s qui survivent lorsque la société ne joue plus son rôle de soutien, ni de lien. Notre rapport au rituel est inné et universel. Il naît d'un besoin fondamental de donner du sens et constitue une part essentielle de ce qui nous rend et nous maintient humains. C’est donc indispensable que les autorités soutiennent et s’appuient sur la société civile afin de légitimer cette réalité.
Est-ce que ce type d'événement pourrait amener à d'autres collaborations avec la Ville ?
Ce serait formidable car il y a encore tant à faire et à plusieurs niveaux. Il suffit de regarder autour de nous. Notre société semble désenchantée et a perdu une partie de ses repères traditionnels. Je reste convaincu qu’il y a une vraie réflexion à mener en profondeur sur la question et la place du rite laïc dans la modernité. Il faut ramener du rituel dans notre quotidien. J’aime cette citation d’Arnaud Riou: «Le monde ne manque pas de merveilles. Il manque juste d'émerveillement.»
Contact: Anne Humbert-Droz
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Retour en images 
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Cérémonie du souvenir à Saint-Georges
Pour tenter d’adoucir les processus de deuil difficiles pendant la crise sanitaire, la Ville de Genève a organisé, en partenariat avec l’Association des célébrant.e.s et officiant.e.s romand.e.s (ACOR), une Cérémonie laïque collective, samedi 6 novembre au centre funéraire de Saint-Georges. Près de 200 personnes ont répondu à l’invitation adressée spécifiquement par le Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire aux familles qui ont perdu un.e proche entre mars 2020 et mars 2021. Un moment d’une rare intensité. Les remerciements reçus ce jour témoignent de la «nécessité» de cette cérémonie.
Découvrez tous les détails de cette cérémonie en lien ci-dessous.
Contact: Anne Humbert-Droz
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Promos Seniors au BFM
Le 16 octobre dernier, le Bâtiment des Forces Motrices (BFM) a accueilli la huitième édition des Promotions seniors, une occasion de remercier les nouveaux retraité.e.s pour leur contribution à la Cité et les services rendus à la collectivité durant leur vie active.
Cette soirée conviviale, à laquelle étaient invité.e.s les femmes et les hommes ayant atteint l’âge de la retraite en 2020 ou en 2021, s’est déroulée en présence de la Conseillère administrative Christina Kitsos et du Conseiller d’Etat Thierry Apothéloz. Grands invités de ces Promotions Seniors, Micheline Calmy-Rey, ancienne Présidente de la Confédération, et Henri Dès, auteur-compositeur-interprète, ont livré des témoignages passionnants. Une animation musicale et de nombreux stands d’information dédiés aux nouveaux retraité.e.s ont complété le programme.
Découvrez dans la vidéo ci-dessous les meilleurs moments de cette soirée!
Contact: Stéphane Birchmeier
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Manège en Ville: un magnifique équipement au Centre-Ville
Le 12 octobre dernier, la Maire et Conseillère administrative en charge de l'aménagement, des constructions et de la mobilité, Frédérique Perler, a remis les clés du nouveau bâtiment de Manège en Ville à Christina Kitsos Conseillère administrative en charge de la cohésion sociale et de la solidarité. Les invité.e.s ont alors pu découvrir cet ancien manège à chevaux entièrement rénové, dédié aux habitant.e.s de la Ville et qui comporte une ludothèque, une maison de quartier, une halte-jeux, un espace enfants-parents, un restaurant scolaire et une salle polyvalente. Des associations y sont également présentes.
Par ailleurs, une fête grand public est organisée le 29 janvier prochain, de 11h à minuit, afin de permettre à toutes et tous de découvrir ce nouvel édifice et les prestations qui s'y déploient.
Contact: Joëlle Oudard
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Agenda 
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Exposition Une oeuvre, mon doudou et moi
Jusqu'au 26 novembre 2021
Espace Le Commun
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Les Nocturnes de l'éveil culturel dès la naissance
Du 22 au 25 novembre 2021
Espace Le Commun
Manège en Ville
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Ludobus d'hiver
Les mercredis après-midi
Jusqu'au 13 avril 2022
Ecole Hugo-de-Senger, rive gauche
Ecole Geisendorf, rive droite
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Conseil municipal
Mardi 30 novembre 2021
Mercredi 1er décembre 2021
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Marché de noël par et pour les enfants
Mercredi 8 décembre 2021
Parc des Bastions
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Primart s'invite à la Comédie
Du 4 au 19 décembre 2021
La Nouvelle Comédie
Vernissage le 4 décembre
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Patinoire des Bastions
Du 20 novembre 2021 au 20 février 2022
Parc des Bastions
Inauguration le 24 novembre, en présence de Christina Kitsos
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Patinoire des Charmilles
Jusqu'au 19 février 2022
Promenade de l'Europe
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Nous éditons régulièrement une Lettre d'information. N'hésitez pas à nous contacter et à la diffuser. Pour plus d’informations, consultez les pages web du Département de la cohésion sociale et de la solidarité sur www.geneve.ch ou l’agenda de la Ville de Genève.
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