Dans la cadre de la recrudescence inhabituelle de cas de Mycoplasma pneumoniae en France, une réponse rapide a été élaborée par un groupe de travail pluridisciplinaire et validée par le Collège de la HAS en date du 21 décembre. Cette fiche est disponible sur le site de la HAS.
Destinée aux médecins de ville, cette fiche rappelle les principaux éléments relatifs à la stratégie diagnostique et thérapeutique devant une suspicion de pneumonie à Mycoplasma pneumoniae chez l’enfant comme chez l’adulte.
Elle détaille également l’antibiothérapie probabiliste indiquée en première intention en ambulatoire devant toute suspicion d’infection à Mycoplasma pneumoniae.
Les posologies et alternatives thérapeutiques selon les situations sont également proposées.
Les principaux éléments sont les suivants :
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➔ Réponse rapide n°1 : Au regard du contexte épidémique actuel, penser à une pneumonie à Mycoplasma pneumoniae :
• devant un tableau de pneumonie aiguë communautaire d’installation progressive parfois accompagnée de signes extra-respiratoires ;
• devant une pneumonie aiguë communautaire avec échec d’une antibiothérapie par amoxicilline ou amoxicilline-acide clavulanique à 48h-72h.
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➔ Réponse rapide n°2 : En cas de suspicion clinique forte de pneumonie à M. pneumoniae, une antibiothérapie probabiliste par macrolides doit être débutée sans attendre les résultats de la radiographie de thorax.
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➔ Réponse rapide n°3 : La sérologie est inutile pour le diagnostic à la phase aiguë.
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➔ Réponse rapide n°4 : Devant une suspicion de pneumonie à M. pneumoniae, une radiographie de thorax de face est indiquée pour étayer le diagnostic et rechercher les complications.
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➔ Réponse rapide n°5 : L’évolution sous antibiothérapie notamment de la fièvre doit être favorable dans les 48h-72h. Dans le cas contraire, le patient doit être réévalué. À noter que la toux peut durer plus longtemps.
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➔ Réponse rapide n°6 : Les critères d’hospitalisation sont les mêmes que pour toute pneumonie aiguë communautaire.
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➔ Réponse rapide n°7 : En période épidémique d’infections respiratoires notamment en présence de symptômes respiratoires, le port du masque chirurgical par les malades et les professionnels de santé est nécessaire.
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