Petite enfance
Lettre d'information n°6 – Février 2023
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Petite enfance: une évolution majeure!
Le budget 2023 de la Ville de Genève intègre la mise en œuvre concrète de la première municipalisation d’une crèche en Ville de Genève, avec l’internalisation du personnel du secteur Marie Goegg-Pouchoulin à la fonction publique municipale.
Autre information d’actualité et autre bonne nouvelle pour celles et ceux qui défendent la petite enfance : l’initiative lancée par l’UDC pour un soutien de 30'000 CHF par an, en faveur des familles suisses, quel que soit leur revenu, dont un parent fait le choix de rester à la maison n’a pas abouti. La population n’est pas tombée dans le piège d’un texte trompeur qui cachait mal sa volonté de renvoyer les femmes à des temps anciens et qui ne reconnait pas les bienfaits de l’éducation préscolaire.
2023 va également permettre la création de nouvelles places et le renforcement des ressources pour les enfants à besoins particuliers.
Pour ma part, j’entends faire de l’éducation préscolaire un service public au même titre que l’école, ce qui n'a rien à voir avec la proposition passéiste
d'octroyer des "bons de garde".
A celles et ceux qui crient à l’inégalité de traitement avec la municipalisation par étapes, je réponds sans hésiter que la situation actuelle équivaut à 100 % d’inégalités pour des professionnelles dont la qualité du travail et l’engagement ne sont pas reconnus à leur juste mesure.
Avec la municipalisation, cette inégalité sera réparée par étapes puisque les conditions salariales seront revalorisées de près de 10% en moyenne et la prévoyance professionnelle améliorée.
C’est une évolution majeure, qui impacte à moyen terme des milliers de collaboratrices et de collaborateurs, de parents, et d’enfants.
Christina Kitsos
Conseillère administrative
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Photo ©Ville de Genève
Les enfants, au coeur de la réforme
A l’occasion de la Fête des Vœux de la Petite enfance, Christina Kitsos a
rappelé sa vision de la petite enfance et les principaux objectifs de la réforme de la gouvernance en cours.
Cette réforme permet de moderniser un système vieux de 150 ans et bénéficie à toutes et tous.
Elle bénéficie aux
- enfants d’abord, car elle reconnait le droit de tous les enfants à une éducation préscolaire de qualité, avec un accès facilité dans le cadre d’un service public. Cela se traduit par des bienfaits sur le développement des enfants, le dépistage précoce de troubles éventuels, l’éveil culturel dès le plus jeune âge, l’acquisition des apprentissages, l’entrée à l’école…
- aux femmes ensuite, et plus globalement aux familles, car elle défend l’égalité entre les femmes et les hommes et garantit l’ouverture de nouvelle places d’accueil pour répondre aux besoins;
- et aux professionnel.le.s de la petite enfance, dont elle reconnaît la mission et les compétences essentielles qui doivent être revalorisées. Dans le contexte actuel de pénurie, c’est un élément fondamental.
Enfin, la réforme de la gouvernance contribue à la prospérité économique de toute la société puisque la création de nouvelles places d'éducation préscolaire favorise le développement de l'enfant, permet aux femmes de travailler et produit un rendement économique positif.
Ce n’est qu’un au revoir…
Christina Kitsos en a profité pour adresser un message de reconnaissance à trois personnes qui ont marqué le paysage de la petite enfance genevoise de ces dernières années et qui ont ou vont prendre leur retraite.
Il s’agit de Martine Saillent, Cornelia Cuniberti et Anne Duruz, trois pionnières de la petite enfance genevoise.
Nous leur avons demandé un bref retour sur leur parcours. L’occasion pour elles de formuler un vœu pour l’avenir de la petite enfance.
Martine Saillant
"Mon souvenir le plus marquant reste la grève des femmes du 14 juin 2019. Tout d’abord c’est un slogan, « L’égalité ça s’apprend », écrit par les équipes, sur un grand morceau de carton en guise de banderole. Les quelques hommes employés dans nos structures avaient préparé le repas qu’ensemble nous avons partagé, avant la grande réunion sur la plaine de Plainpalais. Avec l’accord et le soutien des familles, les quatre institutions du secteur étaient fermées. Les changements politiques et sociétaux sont lents à venir.
Mes rêves les plus fous touchent à la revalorisation et à la reconnaissance de tous les métiers de la petite enfance, du personnel de maison à la direction.
Un changement de gouvernance des structures pré-scolaires s’impose. Le modèle associatif, bénévole et non professionnel est obsolète. À l’instar de l’école, l’intégration des structures préscolaires dans le service public doit devenir une priorité. Ces rêves les plus fous revêtent une importance centrale pour garantir une égalité des genres, ainsi qu’un service d’accueil et d’accompagnement parental de qualité. L’égalité des chances exige une place pour chaque enfant, car une société moderne suppose un service public qui se préoccupe des plus fragiles."
Cornelia Cuniberti
"A l’aube de ma troisième vie, je suis reconnaissante d’avoir contribué à la petite enfance durant toutes ces années. Le souvenir le plus marquant reste mon premier contact en 2003 avec Madame de Tassigny qui était la cheffe de Service de la Petite Enfance. Elle m’a proposé le poste de directrice d’une nouvelle crèche en partenariat avec le CICR. J’étais très motivée et préparée pour affronter ce projet. Je suis heureuse d’avoir soutenu le désir de découverte de centaines d’enfants sur presque 20 ans. Ce qui m’a incité à rester active si longtemps c’était le contact avec ces familles et les échanges avec les professionnel.le.s de la petite enfance, du social et de la santé. Ensemble, nous avons construit de belles structures et développé de remarquables projets.
Pour le futur, je garde espoir que cette passion de garantir un accueil de qualité continue de motiver les équipes à faire de leur mieux, de donner confiance aux parents qui nous laissent leurs enfants, et aux politicien.ne.s de mettre en valeur le monde tellement important de la petite enfance. Ensemble, ils vont faire des propositions constructives pour rendre plus attractives les professions de la petite enfance. Ils vont écouter les jeunes qui se politisent sur des questions qui ne passionnaient personne avant eux. C’est une raison d’espérer et passer avec sérénité ma retraite."
Anne Duruz
"Mars 2001, je pénètre en terre inconnue, je découvre un monde nouveau, professionnel, où tout est différent de ce que je quitte. 2005, Marie-Françoise de Tassigny déclare la course aux secteurs ouverte ! Je cavale en tête et ouvre une, puis 2 institutions, dans la foulée et la cuisine de production des Franchises. Je préfère être dans la locomotive plutôt que dans le wagon mais cette période a été un tournant dans ma carrière.
Lorsque je regarde dans le rétroviseur, je me rappelle d’un nombre d’heures de travail assez énorme, mais c’est une grande exaltation et la fierté qui dominent largement. J’ai aimé par-dessus tout tendre la main à des jeunes en déshérence, les voir grandir et devenir des professionnel.le.s de grande qualité. Ce n’est arrivé que quelques fois mais ces moment-là ont mis du sens à ma vie professionnelle et de ça je les en remercie.
A l’aube de mon départ, je n’ai pas envie de parler le langage de mes ancêtres avec des «de mon temps c’était mieux» !
Il est de notre devoir d’être proactifs et de nous adapter au nouveau monde sans jugement, afin que les enfants de nos institutions aient suffisamment confiance en eux et qu’ils aient la capacité de penser par eux-mêmes. Enfin, je voudrais que l’on ne perde jamais de vue que le plus grand enfant de la crèche reste un tout petit. Il faut en prendre grand soin."
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Photo ©Magali Girardin
Municipalisation: point de situation
La municipalisation par étapes devait encore passer par le vote du budget 2023 de la Ville. C’est aujourd'hui chose faite. Au-delà des aspects financiers, de nombreux points RH, réglementaires et organisationnels vont encore être réglés avant d’intégrer le personnel de la petite enfance et la prestation d’éducation préscolaire à la fonction publique municipale.
Bref retour sur les activités réalisées et celles en cours afin de permettre la municipalisation des structures de Marie Goegg-Pouchoulin (MGP) à la rentrée d’août 2023.
Pour rappel, en juillet 2022, le Conseil administratif s’est prononcé sur les principes et les modalités de reprise du personnel de MGP.
Il est précisé notamment que:
- chaque dossier du personnel transféré est évalué par la Direction des ressources humaines;
- cette évaluation fixe l’annuité d’entrée en Ville;
- le taux du 13ème salaire sera repris en fonction de l’ancienneté actuelle;
- les modalités font l’objet d’un protocole d’accord fixant les grands principes pour l’intégration du personnel MGP, ainsi que des intégrations ultérieures.
Durant l’automne, de nombreuses séances avec les partenaires signataires de la CCT (FGIPE, ACIPEG, AGEDE, SIT, SSP_VPOD) présidées par la Magistrate, Christina Kitsos, ont contribué à établir un protocole d’accord pour l’intégration du personnel en Ville de Genève. Ce document fixe les grands principes de transfert (temps de travail, congés, prévoyance professionnelle…) du personnel des institutions Marie Goegg-Pouchoulin à la rentrée 2023, ainsi que des transferts ultérieurs.
Au-delà de ce document, les sujets abordés visent d’une part à clarifier comment les règlements et dispositifs vont permettre l’intégration des spécificités du secteur de la petite enfance et, d’autre part, à vérifier que les adaptations nécessaires ne créent pas de situation d’inégalités de traitement vis-à-vis des autres services.
En parallèle, de nombreuses activités se sont poursuivies afin de préparer la mise en œuvre de la municipalisation. Citons parmi elles:
- la constitution des dossiers du personnel MGP afin d’établir les conditions salariales d’intégration en Ville;
- l’accompagnement du comité des Charmilles afin de permettre le transfert du personnel et de la prestation d’accueil;
- l’analyse des différences de pratiques et de processus dans la gestion des approvisionnements, de la comptabilité, ou des salaires;
- la mise en évidence des outils informatiques à adapter ou à mettre en place afin de permettre le timbrage et la facturation aux familles, par exemple.
Ce travail à plusieurs dimensions sollicite de nombreuses personnes: les équipes de MGP, le comité des Charmilles, les partenaires signataires de la CCT, les différentes unités du SDPE, ainsi que différents services de la Ville (Direction des ressources humaines, Direction financière, Direction des systèmes d'information et de communication).
D’ici la rentrée 2023, ce travail se poursuit avec un programme riche et de nombreuses actions à finaliser:
- confirmer les conditions (notamment salariales) de transfert au personnel MGP afin que celui-ci puisse se positionner;
- adapter les contrats d’accueil pour les familles;
- adapter le règlement d’accueil préscolaire et la directive du Service de la petite enfance;
- clarifier et formaliser le partage de rôles et responsabilités pour tout ce qui concerne les processus administratifs (facturation, approvisionnement, contrôle facture, recrutement, demandes RH…);
- mettre en place les outils et infrastructures (téléphonie, timbreuse, outils de gestion…).
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Photo ©Dylan Perrenoud - Maison de la Créativité
Maison de la Créativité: Vitrine et pionnier du jeu libre
Emilia Colombi prend la succession de Maryjan Maître à la direction de la Maison de la Créativité. Un moment chaleureux a été organisé pour saluer le départ à la retraite de celle qui a permis le développement de cette magnifique institution au service des structures petite enfance et des familles genevoises. L’occasion également de remercier Agnès Monnet qui a assuré la direction ad intérim.
La Maison de la Créativité, c’est une demeure magique, un peu à l’extérieur de la Ville, dans le secteur de Conches. Découvrir le chemin d’accès, le parc et les environs immédiats de la Maison, c’est un coup de foudre immédiat.
Visite enchantée
Entrer dans la Maison, c’est entrer dans un rêve éveillé, pour les petits et les grands. Le Café Royal offre aux enfants et aux familles l’occasion de jouer avec de la vaisselle précieuse, sur des tables nappées comme chez les grands-mères d’antan et de se mesurer ainsi en toute sécurité à la fragilité et à la beauté des choses.
La nouvelle installation imaginée par l’artiste et psychomotricienne Chloé Cassin, tout en cordages, ouvrages de laine et filets, propose un espace de création libre, amené à évoluer, à se tisser, à s’emmêler, à se déchirer et à se recoudre au fil des visites.
A l’étage, le bateau abrite les explorations imaginaires des jeunes marins et les chasses aux trésors des pirates intrépides, tandis que l’immense tapis d’éveil accueille les gazouillis joyeux des bébés.
Sans oublier les murs sur lesquels on peut peindre à l’infini, sans peur et sans contrainte.
«Un lieu magique qui permet de créer du lien - entre enfants - entre éducatrices et éducateurs et enfants - mais aussi en famille», comme l’a si bien résumé Judith Monfrini, Présidente du Conseil de Fondation de la Maison de la Créativité. «Un temple du jeu libre» que la Conseillère administrative Christina Kitsos, se réjouit de voir rayonner plus encore sur la Cité.
Passage de témoin
Le Conseil de Fondation, la Ville de Genève et tous les fans de la Maison de la Créativité se réjouissent de collaborer avec Emilia Colombi.
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Rencontres et témoignages
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Photo ©Patrick Gilliéron Lopreno |
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Rencontre avec la FGIPE
Nous avons rencontré Evelyne Broillet-Ramjoué et Claudia Battolo pour faire le point sur les missions et les rôles de la Fédération genevoise des institutions de la petite enfance (FGIPE). Compte-rendu
- Quelles sont les missions historiques de la FGIPE ?
La FGIPE est l’association faîtière des comités-employeurs, qui sont formés de bénévoles et qui gèrent les structures d’accueil subventionnées par la Ville de Genève. Elle a été fondée en 2010.
La FGIPE émane de la fusion réalisée entre 2000 et 2010, entre la Fédération genevoise des Garderies et des Jardins d’Enfants (FGGJE) et la Fédération des crèches. Ces fédérations avaient été créées, dans les années 1970, pour mettre en place, en 1992, la première Convention collective de travail réglant les relations de travail entre les associations bénévoles, leur personnel et les communes du canton de Genève.
La mission principale de la FGIPE reste de soutenir ses membres. C’est-à-dire, être une force de propositions, de conseil, d’échanges et de partage dans leur pratique, aux côté du SDPE qui agit, pour sa part, dans la gestion opérationnelle des institutions dont ils ont la charge. Notre fédération a un rôle important à jouer aux côtés des comités-employeurs dans le cadre du changement de gouvernance qui vient d’être initié par la Ville de Genève. Par ailleurs, elle poursuit sa représentation d’employeur, aux côtés des partenaires sociaux, à la Convention collective de travail (CCT-PE). Elle veille à la qualité et l’évolution de l’accueil des enfants en âge préscolaire en Ville de Genève, comme à la formation du personnel qui est engagé dans ses structures.
- Comment votre Fédération se situe-t-elle face aux enjeux actuels liés au domaine de la petite enfance, et plus particulièrement en ce qui concerne le développement quantitatif de l’offre et l'augmentation des besoins des familles ?
La FGIPE ne peut que saluer l’élargissement de l’offre d’accueil proposé depuis plusieurs années par la Ville de Genève. Cela signifie que les besoins des familles sont pris en compte, même si les créations de lieux d’accueil ne répondent pas encore complètement à la demande. Gardons patience !
Les efforts consentis sont considérables ; il n’est que de mentionner les 129 millions qui sont actuellement engagés pour la petite enfance et qui permettent de répondre à plus de 80% des demandes, pour s’en convaincre. Nous espérons que ces progrès pourront se maintenir à l’avenir et se développer en accord avec l’accroissement de la population.
- Et concernant la pénurie de personnel dans les structures d'accueil ?
Cette problématique préoccupe grandement la FGIPE, tout comme les partenaires sociaux et le SDPE, depuis plusieurs années. Cette pénurie, endémique pour les éducateursˑtrices du jeune enfant depuis plus de 10 ans, touche à présent les postes de direction. Il semble évident que les professions du domaine de la petite enfance doivent évoluer, se renforcer et être revalorisés. Il est essentiel que la formation d’un plus grand nombre de professionnelˑleˑs soit assurée. Les structures formatrices du Département de l’Instruction Publique sont évidemment conscientes de ces nouvelles exigences et font de leur mieux pour répondre à cette nouvelle conjoncture. Nous continuerons, de fait, à nous engager dans ce sens et garantir l’accueil des enfants dans les nouvelles institutions.
- Et la réforme de la gouvernance initiée en Ville de Genève ?
Le projet de réforme de la gouvernance de la petite enfance, mené par Madame Christina Kitsos depuis 2020, répond à un grand nombre de difficultés rencontrées dans le domaine de la petite enfance. Il permettra, premièrement, de résoudre la gestion des structures d’accueil actuellement aux mains d’associations bénévoles, confrontées à des enjeux de plus en plus exigeants, ou de comités qui ont de la peine à se renouveler. Ensuite, il accordera au personnel une situation stable et négociée dans le giron municipal.
Il nous paraît primordial de laisser aux comités un espace de réflexion pour les inviter à jouer un rôle novateur dans cette réforme.
- La mise en œuvre de la municipalisation par étapes des structures d'accueil de la petite enfance marque, de fait, une évolution importante de vos missions. Comment l'envisagez-vous ?
Rappelons que le projet de municipalisation n’est pas tout à fait nouveau. Il avait été porté par Manuel Tornare entre 1999 et 2011. L’originalité de la proposition actuelle réside dans une internalisation par étapes du personnel de la petite enfance, dans celui de la Ville de Genève. Si la FGIPE reconnaît les avantages d’une telle proposition, elle doit aussi faire état de son principal écueil: le fait que les structures actuellement en place devront attendre un temps certain avant de pouvoir envisager de voir leur personnel rejoindre celui de la Ville de Genève. Cet état de fait nécessitera une attention toute particulière. Il s’agira de soutenir les associations en place, tout comme leurs employé.e.s, durant cette période intermédiaire. Des groupes de travail, auxquels la FGIPE est associée, sont d’ailleurs en place pour répondre aux besoins de ces structures.
- Quel est votre vœu le plus cher pour l'avenir de la petite enfance genevoise ?
La FGIPE souhaite évidemment que la municipalisation puisse se poursuivre sans créer de disparités entre les institutions municipalisées et celles qui ne le sont pas encore. Cette impulsion doit être maintenue afin de garantir un accueil de qualité et égalitaire pour les enfants et les familles en Ville de Genève. Dans la Cité d’adoption de Jean Piaget, il convient de promouvoir cette nécessité non pas comme un privilège mais comme un héritage à développer et dont il faut prendre soin!
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1001 histoires dans les langues du monde: de nouvelles animations
Destinés aux familles allophones avec enfants en bas âge, "1001 histoires" propose des moments de partage en langue d’origine autour de récits, de comptines, de chants et de histoires. Gratuites et sans inscription, ces activités se sont déroulées cet automne dans le canton de Genève en albanais, arabe, dari et farsi, espagnol, kurmanji, portugais, somali, sorani, tamoul et en tigrinya.
Ces animations sont destinées aux familles qui communiquent essentiellement avec leurs enfants dans l’une de ces langues.
"1001" histoires stimule la langue du récit dans le cadre sécurisant de la famille et du groupe avec pour objectifs de :
- Renforcer la langue première;
- Stimuler l’imaginaire;
- Renforcer le lien parents-enfants;
- Soutenir les parents dans leur rôle éducatif;
- Permettre d’initier des rencontres inter-familiales.
Ce projet est promu et développé depuis plusieurs années en Suisse par l’Institut suisse Jeunesse et Médias, sous l’impulsion du Bureau de l’intégration des étrangers et à celui d’ICI-Ensemble. Il est développé par "Mes Bottes de 7 Lieues".
Le développement du langage en bref
Le langage se développe chez l’enfant dès qu’il est capable de percevoir des sons dans le ventre de sa mère.
C’est en interaction avec ses parents et ses proches que le tout jeune enfant est stimulé à écouter et à apprendre. Il commence par comprendre beaucoup et à le manifester aux gens qui l’écoutent par des gestes, des mimiques et des sons qui lui permettent de communiquer.
Dès qu’il le peut, et s’il est stimulé par son entourage, il s’entraine à parler à ses interlocuteur.trice.s et devient, petit à petit, à même de produire des mots puis des phrases qui gagnent en justesse et en compréhension au fil des mois.
Entre 2 et 4 ans, un enfant est capable d’apprendre un nouveau mot par heure de veille.
C’est en référence à sa langue première que l’enfant va développer les autres langues, dont le français.
Des études montrent que, parmi toutes les activités possibles avec son enfant, une histoire lue ou racontée par un adulte ou un proche au moment du coucher est celle qui a le plus d’impact sur la réussite scolaire de l’enfant, quelle que soit la langue dans laquelle le récit se déroule, pour autant que la langue utilisée est parlée ou lue correctement.
Et le français ?
Il est préférable que les parents s’expriment dans la langue qu’ils parlent le mieux à la maison et procurent à leurs enfants la possibilité d’interactions en français à l’extérieur.
A l’âge de son entrée à l’école, l’enfant est capable d’apprendre très vite le français lorsque la langue dite maternelle est bien posée. Mais ses premiers pas scolaires se passeront mieux s’il a pu bénéficier d’un bain de langue française préalable (jardin d’enfants, copains de quartier, etc.).
Etre plurilingue, un bonus incontestable
Les enfants dont les parents parlent une autre langue première que le français à la maison vont devenir plurilingues (minimalement bilingues). Les recherches le montrent, cela a des avantages car le fait de devoir choisir une langue en fonction de son interlocuteur.trice induit des capacités d’empathie qui vont faciliter les relations humaines ainsi que les apprentissages scolaires. Des études récentes ont également mis en évidence que même les enfants souffrant de troubles du langage s’en sortent mieux lorsqu’ils développent plusieurs langues en parallèle.
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L'informatique ? c'est épatant!
Il nous appartient de traiter cette thématique importante et néanmoins nébuleuse pour les travailleuses et travailleurs sociaux! Et pourtant, lorsqu’on occupe des postes à responsabilités, outre les différentes questions en lien avec les familles, les enfants les collaborateur.trice.s, le Service à la petite enfance et la pédagogie, il est crucial de suivre quelques règles, car, le maillon faible dans cette chaîne sécuritaire, c’est l’utilisateur.trice lui-même, donc nous, vous, ils, elles….
Ça ne fait pas plaisir à entendre, mais que celui qui n’a jamais mis le nom de son aîné, de son chat adoré, sa date de naissance, ou 1,2,3, 4, comme mot de passe lève la main! Et pour simplifier les choses, on utilise le même partout ! Il nous semble voir apparaître quelques rougeurs sur les joues des coupables désignés à travers ses lignes! Sachez-le, il n’est jamais trop tard pour améliorer la sécurité de vos ordinateurs, tout de suite, maintenant ! Petite leçon pour les nuls:
- Choisir un mot de passe avec différents caractères (par exemple : Coquelicot19%@;
- Un mot de passe différent pour chaque application.
Ne JAMAIS donner à quiconque ses mots de passe et ses accès, même pas à votre adjoint.e préféré.e. En cas de problème, cela sera votre nom qui sera découvert et selon la gravité du problème, cela pourrait vous mener jusqu’au licenciement.
En cas de réception d’un mail bizarre autant qu’étrange…
par exemple un mail d’un de vos contacts qui vous transfère un mail de la Coop qui vous propose un bon d’achat de 1'000.- méfiez-vous, c’est pour mieux vous arnaquer mon enfant et vous voler toutes vos données. Donc, dans un pareil cas, il faut utiliser la technique du 1,2,3 !
1. Lire attentivement 2. Réfléchir longuement 3. Cliquer sur Delete et le jeter sans autre forme de procès à la poubelle!
L’informatique, c’est fantastique, il faut le dire et le répeter, mais c’est aussi la porte ouverte à des violations de la vie privée, de votre compte en banque et d’arnaques en tous genres. Lorsque cela arrive dans la vie privée, vous êtes seul.e en cause. Mais imaginez qu’un hacker vienne s’infiltrer dans la banque de données KIBE et se balade dans les informations relatives aux parents de votre institution ? Qu’en 2 clics, il télécharge toutes les données sur une clé USB et qu’il en fasse un usage frauduleux. Vous en porteriez la responsabilité complète. Sans compter que la LIPAD oblige à la plus grande discrétion sur toutes les données sensibles relatives aux familles accueillies.
Les packs informatiques mis à notre service par le SDPE sont sécurisés mais chaque ordinateur a son propre accès. Dans un futur très proche, chacun aura un accès commun, ce qui diminuera déjà le risque d’intrusion. Il faudra néanmoins respecter les règles de bases telles qu’énoncées plus haut. D’ailleurs, le SDPE va prochainement passer à la double authentification, vraisemblablement avec un code par sms, comme c’est déjà le cas lors de nombreuses connexions ou paiements via carte bancaire.
Quelques derniers conseils encore, méfiez-vous des Wi-Fi gratuits car vos mails pourraient être interceptés. Ne mélangez sous aucun prétexte vos adresses privées et professionnelles, car lorsque vous quittez votre poste, votre adresse mail professionnelle est définitivement fermée.
Nous avons tenté de traiter un sujet sérieux avec une certaine légèreté, pour vous inciter à nous lire jusqu'au bout. Ne vous méprenez pas, chaque mot provient de la source la plus sûre et professionnelle du SDPE, puisque nous avons échangé un long moment par webex, depuis nos ordinateurs portables, nos casques vissés sur l’oreille avec Avni ISUFI, le grand Manitou de la sécurité informatique du SDPE en personne.
Quand on vous dit que l’informatique c’est épatant.
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Les chroniques de Zoé - épisode 1
Vous croyez connaître la vie d'une crèche? Les chroniques de Zoé vont vous surprendre!
7h
La porte cède sous mon tour de clefs.
Comme chaque matin, l’odeur des produits ménagers utilisés la veille vient finir de me réveiller. Un savant mélange de javel et de produits citronnés frappent avec acidité mes narines. Je préfèrerais à cette heure-ci une bonne odeur de café-croissant. Me serais-je trompée de vocation ? Laissons ces élucubrations folles pour un autre jour.
Une fois ma veste et mon sac rangés et les pantoufles aux pieds, pas une minute à perdre!
Les stores d’abord, afin que la lumière du jour inonde les pièces, puis ouverture des fenêtres pour laisser entrer par flots l’air encore frais de la nuit. Descendre les chaises des tables et organiser l’espace. Vite! Vite!
Récapitulation mentale des activités d’hier matin. «Reproduire les rituels, répéter les propositions faites afin de construire un environnement sécurisant» me dirait mon ancienne responsable de stage. C’est curieux comme des phrases de ce genre scandent mon travail depuis longtemps. Peut-être pour ne pas oublier le sens de mes actes! Aïe! C’est grave docteur?
Bon, tout y est! Le cognitif, le créatif, le coin symbolique, ainsi qu’un petit espace tout doux rempli de coussins dodus et confortables abrité sous une moustiquaire!
Je regarde avec satisfaction la mise en place. J’espère que mes collègues apprécieront.
Ne pas oublier le cahier des présences, l’agenda, le classeur des observations où tout (ou presque tout) est noté.
Je consulte ce dernier pour être certaine de pas oublier un détail important qui m’aidera à accueillir au plus juste, à trouver le mot le plus adéquat et l’attitude la plus rassurante possible.
Mes collègues sont arrivées. Un éclat de rire pour dissiper le léger stress du deuxième jour des adaptations.
A présent, un rapide coup de brosse dans les cheveux et réajustement des manches de mon pull, retroussées ou pas ? Le temps pour un café ? Non.
Au dehors, j’entends déjà la porte du portail qui claque.
7h30
Ils arrivent!
...l'épisode 2 au prochain numéro!
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L'éveil culturel dès la naissance
L'éveil culturel dès la naissance est un levier essentiel du développement de l'enfant. En 2021, une semaine dédiée à l’éveil culturel dès la naissance était organisée par la Maison de la Créativité et la Ville de Genève avec la contribution et la participation des professionnel.le.s de la petite enfance et de la culture, ainsi que des communes de Vernier et Meyrin.
Cette semaine a été l’occasion de réunir professionnel.le.s de la petite enfance et de la culture. Depuis, un travail de fond se poursuit autour de quatre axes principaux:
- l’ancrage de l’éveil culturel dans une vision concertée au sein de la Ville de Genève entre les départements de la cohésion sociale et de la solidarité, et de la culture et de la transition numérique;
- l'élaboration d’une charte de l’éveilleur.se culturel.le;
- la valorisation des expériences terrain à travers l'édition de fiches;
- une formation.
Point de situation sur ces différents axes, ainsi que sur les prochaines actions.
Un ancrage politique fort
L’inventaire réalisé par le terrain de l’ensemble des actions en faveur de l’éveil culturel a permis de mettre en évidence la richesse et l’énergie déployée depuis des années. Les conférences de Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, et de Samah Karaki, docteure en neurosciences, ont positionné l’éveil culturel en tant qu’enjeu de politique sociale. Ces réflexions ont réuni les deux Magistrat.e.s, Christina Kitsos et Sami Kanaan, autour d’une priorité commune et l’ambition partagée de soutenir les équipes des deux départements dans la co-construction d’une feuille de route afin de créer un cadre favorable à l’épanouissement et la pérennisation d’un réseau de professionnel.le.s.
Une charte de référence
La Charte de l’éveilleur.se est sur le point d’être finalisée. Celle-ci reprend six principes:
- A l’écoute de l’enfant dès la naissance;
- S’engager et agir;
- Co-construire pour grandir ensemble;
- L'émerveillement en partage;
- Majestueuse et exubérante simplicité;
- La liberté nous guette.
Ces six principes se déclinent en actions pour l’éveilleur.se et pour l’enfant. Le document sera difusée très prochainement.
Des fiches pratiques
Préalablement à la Semaine de l’éveil culturel 2021, chaque institution et professionnelle a pu partager ses actions, activités et projets sous forme d’une fiche. Ces fiches sont actuellement mises en forme et vont être déposées sur un site afin de favoriser le partage d’expériences pour les professionnel.le.s de la petite enfance.
Une formation nécessaire
Pro-enfance et Lapurla ont contribué à la Semaine de l’éveil culturel lors d’une soirée de partage. Dans cette logique, Pro-enfance qui souhaite ancrer l’éveil culturel dès la naissance en Suisse romande, a demandé à Maryjan Maitre de la Maison de la créativité, de développer un concept de formation. Pari tenu, avec le soutien du Service de la petite enfance et d’une professionnelle de la culture, une formation est actuellement en cours de préparation. Cette formation pilote prend le pari de réunir des professionnel-le-s de la culture (comprenant artistes et médiateur.trice.s culturel.le.s) et de la petite enfance des différents cantons romands. Elle sera dispensée ce printemps, avant d’envisager un déploiement.
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Clin d'oeil et rétrospective
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Crèche estivale, un pilote qui va porter ses fruits
En décembre 2021, le Conseil municipal a décidé de renforcer le soutien aux familles de la Ville de Genève en validant le principe d'une solution de garde durant la période estivale.
Dans ce contexte, la direction du Département de la cohésion sociale et de la solidarité a chargé le Service de la petite enfance de la mise en œuvre d'un projet pilote de crèche estivale pour l'été 2022, afin de soutenir les parents dans une conciliation entre vie professionnelle et vie familiale durant cette période de l'année. Explications
Descriptif et prestations offertes
L’Ile aux Trésors, à Saint-Jean, a accueilli la crèche estivale du 18 juillet au 12 août 2022.
Cette structure d’accueil a une capacité de 48 places, réparties en 4 groupes de 12 places. Elle a offert donc 192 places sur 4 semaines.
Cet accueil a été réservé en priorité aux enfants du secteur de Saint-Jean (53%) et aux secteurs avoisinants (47%) : secteurs des Bains, des Charmilles et de la Servette. Quelques places vacantes ont été proposées à d’autres secteurs: St Gervais, Marie Goegg-Pouchoulin, Plainpalais et Carfagny-Pâquis.
Une prestation de qualité
- 4 groupes de 12 enfants occupés à 95% sur les 4 semaines;
- Un accueil adapté et sécurisé pendant les vacances d’été;
- Des repas fait «maison» grâce aux plats du cuisinier des Gazouillis de Saint Jean;
- Une équipe de professionnel.e.s et avec une surdotation éducative pour ce type d’accueil;
- Un projet pédagogique estival basé sur les sorties;
- Un renfort possible pour les enfants à besoins particuliers;
- Une amplitude horaire adaptée pour les enfants et les familles;
- 3 horaires par jour pour le personnel afin que les enfants et leurs parents puissent avoir des personnes en repère (toujours la même personne le matin, de coupé et le soir);
- Une réunion d’information des parents par visio.
Une équipe pédagogique engagée
Les deux directrices du Secteur de Saint-Jean, Carole Dargagnon et Cécile Vanderkam, ont été très présentes et porteuses du projet la préparation de la mise en œuvre mais aussi les quatre semaines d’ouverture de la crèche.
Un mélange équilibré et une collaboration riche entre les professionnelles de Nanou Solutions, les remplaçantes et le personnel de Saint-Jean ont bien fonctionné.
Des pistes d’amélioration sont à explorer, comme le choix du site pour accueillir ce type de projet, la prise en charge des plus petit.e.s et encore le soutien à l’équipe et aux directions.
Le secteur de Saint-Jean a pris beaucoup de plaisir à accueillir les 133 enfants et leurs 117 familles sur ces 4 semaines malgré une météo caniculaire !
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Une crèche en hommage à Monique Bauer-Lagier
Ouverte en août 2022 dans le quartier de la Forêt sur la route de Meyrin, et inaugurée le 17 novembre 2022, la nouvelle institution porte fièrement le nom de Monique Bauer-Lagier. Au cours des prochaines années, la crèche accueillera un total de 80 enfants.
Monique Lagier est née en 1922 à Meyrin et est décédée en 2006 à Onex. Elle a été une enseignante et politicienne, d'abord au Parti libéral puis comme indépendante. Au cours de sa carrière, elle a toujours soutenu les droits des femmes et les droits des enfants.
Monique Lagier a grandi dans une famille d’instituteur.rice.s. En 1944, elle est nommée institutrice en école primaire. En 1954, elle met un terme à sa carrière pour s’occuper de ses trois filles. Son mari, Paul Bauer est devient chef de clinique à l’Hôpital cantonal.
Dès les années 1960, Monique Bauer-Lagier entame ses premiers engagements publics à Onex, où elle participe activement à l’accueil des arrivant.es dans cette nouvelle banlieue et à l’organisation de crèches et de cantines scolaires. En tant que libérale, elle milite en faveur de l’écologie, de la réduction des inégalités sociales et des droits de femmes.
En 1973, Monique Bauer-Lagier est élue au Grand Conseil. Deux ans plus tard, elle entre au Conseil National et s’engage pour faire reconnaitre l’égalité entre les femmes et les hommes à l’échelle de la Confédération. Elle prend notamment part à la Commission pour le nouveau droit matrimonial qui permettra, en 1981, l’inscription de l’égalité des droits dans la Constitution. En 1979, elle est élue au Conseil des États. Très vite, elle souligne « le climat de paternalisme qui règne dans la vie politique »: les femmes déjà minoritaires dans les structures politiques sont encore minorisées, souvent au sein de leur parti et «si elles tentent de rester elles-mêmes : on dira qu’elles ‘font du sentiment’, qu’elles sont passionnées, qu’elles manquent de réalisme ou de sens politique ». En 1987, elle démissionne du Parti libéral.
Monique Bauer-Lagier reste active et préside des associations telles que le Pain pour le prochain, l’Aide suisse contre le sida, l’Institut international de recherches pour la paix de Genève et l’Organisation Nord-Sud. Elle rédige ses mémoires où elle aborde son parcours en politique. Elle y traite surtout de la reconnaissance et de la place des femmes dans la sphère publique.
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Accueil des nouvelles et nouveaux directrices et directeurs
La rentrée de la petite enfance fut l’occasion de réunir ces directrices et directeurs de secteur et d’institution pour une journée de travail. Au programme, créer du lien et échanger sur des thèmes importants de la petite enfance. Si l’énergie et le plaisir d’être ensemble se lisaient sur les visages, les moments d’échange et de transmission ont été extrêmement riches, donnant l’envie à chacun et chacune de renouveler les discussions autour de sujets essentiels telle que l’intégration des nouvelles et nouveaux, la collaboration et le travail en réseau et l’attractivité de la fonction de directeur.trice de secteur.
En conclusion, la vingtaine de personnes présentes et motivées se sont accordées sur le désir de travailler ensemble pour garantir un accueil de qualité pour les enfants et pour partager la valeur de leur métier avec passion.
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Le coup de coeur de la rédaction
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10 chats, d'Emily Gravett
Traduction de l'anglais Sarah Shahin, Edition Kaleidoscope
Voici dix chats...
et trois pots de peintures. Ajoutons un grain de folie, un soupçon d'espièglerie et...
splash! Il est beau le résultat!
Un album facétieux au format carré très réussi. On y apprend à compter jusqu'à dix et aussi à reconnaître les couleurs de l'arc-en-ciel, grâce au mélange des trois couleurs de base. Un livre jeu où on peut suivre avec amusement les aventures de chaque chaton au fil des pages.
Un régal, comme toujours, avec cette auteure-illustratrice.
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Ludobus d'hiver
Jusqu'au 5 avril 2023
Ecoles Geisendorf et Hugo-de-Senger
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Le MEG à portée de bébé. Eveil musical pour les 0-2 ans
Les mercredis 26 février et 29 mars et dimanche 30 avril 2023
Musée d'ethnographie de Genève (MEG)
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Soirée référent.e.s - Eveils aux langues
Mardi 28 février 2023
Lieu en attente
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Nous éditons régulièrement une Lettre d'information "Petite enfance". N'hésitez pas à nous contacter et à la diffuser. Pour plus d’informations, consultez les pages web du Département de la cohésion sociale et de la solidarité sur www.geneve.ch ou l’agenda de la Ville de Genève.
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