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© Martin Good
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Le monde du sport est reflet de notre société, le sport est porteur de valeurs positives, il est vecteur de cohésion sociale. Pendant ces 9 dernières années, j’ai été heureux et fier de valoriser le sport et son esprit, d’accompagner le dynamisme, l’enthousiasme et les performances incroyables des milieux sportifs genevois. Or dans quelques jours, la responsabilité de son soutien et de sa valorisation ne sera plus directement de mon ressort, mais de celui de ma future collègue Marie Barbey-Chappuis. Le temps d’un retour sur des réalisations et actions marquantes de ces dernières années.
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Entre 2011 et aujourd’hui, un chemin important a été parcouru. Le sport a toujours été considéré comme le parent pauvre des politiques publiques en Ville de Genève. Au sein du Département de la culture et du sport, nous avons travaillé d’arrache-pied à faire mentir cette affirmation et pouvoir satisfaire et anticiper les besoins des athlètes, des clubs mais également de l’ensemble de la population.
Le sport doit être accessible à toutes et tous, quelle que soit son genre, sa condition physique, son âge ou son handicap, tant il est nécessaire à une bonne santé physique et mentale. Nous avons donc empoigné, avec le Service des sports, les thématiques les unes après les autres afin de tendre vers cet objectif.
Nous avons élaboré un Plan directeur des équipements sportifs, adopté par le Conseil administrait à l’été 2017, afin de moderniser nos centres sportifs, de les réorganiser, de diminuer leur impact écologique et d’en construire de nouveaux. Une nécessité absolue alors que le dernier centre construit, la Queue-d’Arve, date de 1991 et que la population a augmenté de plus de 20% sur la même période!
Nous avons travaillé à valoriser le fantastique vecteur de cohésion sociale qu’est le sport, en mettant en place des actions qui promeuvent le respect et la diversité d’origines, de genres – à travers le programme Genre et sport - ou d’orientations sexuelles.
Nous avons aidé les clubs et les associations au travail très engagé et souvent bénévole en établissant un Plan de soutien au bénévolat sportif, en soutenant l’initiative SportiGenève, en clarifiant et expliquant le système d’attribution des subventions. Nous avons également eu à cœur de permettre à de nouveaux sports de trouver une place dans nos infrastructures sportives, comme le squash ou la boxe.
Nous avons multiplié les partenariats pour proposer une activité sportives aux personnes récemment arrivées sur notre territoire, aux seniors comme aux plus jeunes par le biais de cours et de stages.
Nous pouvons également être fiers et fières d’avoir soutenu activement, financièrement et sur le plan de la logistique, l’ancrage de grandes manifestations sur notre territoire: les National Games, le Geneva Open, les finales de la Coupe Davis et la Laver Cup, le Marathon, la Course de l’Escalade et les innombrables compétitions de course à pied durant toute l’année, le Triathlon et le Tour de Romandie, les cérémonies d’hommage aux meilleur-e-s athlètes et, bien sûr, tous les tournois des sports amateurs qui se déroulent dans nos salles, nos centres sportifs et sur nos pelouses.
Nous avons cherché à mettre en place des synergies entre sport d’élite et sport pour tous et toutes. Car loin d’être opposés, ce sont deux facettes d’une même médaille. Les exploits et beaux gestes de l’élite inspirent, motivent et rassemblent, participant du lien social et constituant une valeur d’exemple pour les sportifs et sportives de 7 à 77 ans! Ainsi, le programme Team Genève ou la mise en place de structures de formation «élites» ont pu être mises en place avec succès, en partenariat avec le Canton de Genève.
Pour les années à venir, c’est un plan d’investissements à hauteur de 300 millions de francs sur 10 ans qui est planifié. Des projets sont déjà bien avancés, comme le nouveau centre sportif de la gare des Eaux-Vives, voire déjà réalisés à l’image de la mue de la Queue-d’Arve (nouvelle salle de boxe, escalade, pétanque, squash, vélodrome rénové). D’autres se concrétiseront dans un futur proche, comme la Maison du sport à la route de Vernier, qui accueillera les associations sportives et pour laquelle le Conseil administratif vient d’adopter la PR qui sera présentée au Conseil municipal.
Pour toutes ces activités et ces propositions, les démarches ont été menées par le Service des sports, accompagné par l’équipe de direction du département, en collaboration avec de nombreux autres services de la Ville, ainsi que les partenaires de terrain. Merci à elles et eux.
J’aime le sport, ses valeurs et ce qu’il représente dans notre société. Je suis donc très heureux d’avoir pu le servir durant ces 9 années et continuerai à m’investir en sa faveur!
Sami Kanaan
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# Une politique sportive planifiée
Afin de donner un cadre clair et lisible à son action, le DCS a établi en 2016 un Plan directeur des sports pour la législature. Démarche inédite, ce document, ainsi que les données récoltées lors des enquêtes auprès des publics, a servi de boussole pour le développement des projets du Service des sports.
Ce premier plan a été complété, l’année d’après, par celui des équipements sportifs, pour la période 2017-2030. Y est répertorié l’ensemble des projets de nouveaux centres sportifs, de rénovation des centres actuels, de mise à niveau des installations sportives et leur échelonnage dans le temps.
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# Les chiffres-clés
5.1 millions pour les subventions
6.3 millions de subventions en nature
39 disciplines sportives et 103 bénéficiaires subventionnés par la Ville
52 manifestations sportives soutenues dans 21 disciplines
22 installations sportives
619'000 entrées aux piscines des Vernets et de Varembé
5000 participant-e-s aux cours de sport de la Ville
plus de 3000 matches, manifestations et événements sportif chaque année
300 millions d’investissement d’ici 2030
(chiffres 2019)
# Les équipements sportifs
En raison du retard pris par la Ville de Genève dans l’entretien et le développement de ses infrastructures, un effort conséquent a été porté afin d’y remédier durant les prochaines années. Le Plan des équipements sportifs 2017-2030 comprend les étapes nécessaires pour que Genève puisse faire face à l’augmentation de la population, mais également à l’évolution des pratiques sportives. Il prévoit des investissements à hauteur de 300 millions.
Ces dernières années, de nombreux projets ont été concrétisés, comme la transformation des terrains en terrains synthétiques ou la refonte du centre sportif de la Queue-d’Arve.
# Au service des clubs
Le milieu sportif genevois est extrêmement dynamique, comme en témoigne le nombre des jeunes inscrits dans des clubs de sports, le nombre des athlètes d’élite qui brillent sur les scènes nationales et internationales, le nombre de compétitions locale, régionale, nationale et internationale qui se tiennent chaque jour de l’année. Son investissement au service de notre société est important et la Ville se doit de le soutenir dans la cadre des compétences qui lui sont reconnues.
C’est pour cette raison notamment que le DCS a mis en place dès 2015 des lieux de réflexion sur des thèmes sociétaux – les Forums sport et société. Lors de ces rencontres biennales entre milieux sportifs et spécialistes, les sujets sensibles du bénévolat, de la violence et des questions de genre ont été abordés.
A la suite du premier forum, un Plan de soutien au bénévolat a été proposé, avec notamment des formations spécifiques.
Enfin, la Ville a choisi de soutenir activement l’Association SportiGenève créée par des athlètes à la retraite, pour venir en aide aux clubs et associations comme aux particuliers et particulières.
# Des thématiques sociales
Le sport est vecteur d’intégration, créateur de lien social. Cependant, comme dans tout groupe humain, des tensions surgissent, des inégalités se creusent, des problématiques se posent qui peuvent créer des situations de tensions, d’exclusion, de maltraitance. Pour cette raison, le DCS a collaboré et mis en place des campagnes de communication afin de lutter par exemple contre l’homophobie dans le sport. Il a mené, en collaboration avec le Service Agenda 21-ville durable, le programme Genre et sport sur plusieurs années, dont le dernier volet en date est la campagne de communication «O sexisme dans mon sport».
Le DCS s’est investi pour contrer la violence qui menace parfois d’envahir les stades et leurs abords. Et pour développer une offre sportive aux plus vulnérables, comme les personnes en situation de migration.
Enfin, il a sans cesse étendu son catalogue de cours de sports pour les plus jeunes, les aînés et les personnes actives.
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Offre culturelle et sportive
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Département
de la culture et du sport.
Route de Malagnou 19, 1208 Genève
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