Marie-Christine Kok Escalle

 

Conseillère des Français de l’étranger,

élue des « Français aux Pays-Bas »

 

Je vous adresse ma vingt-troisième lettre, celle de juillet 2023, dans l’exercice du mandat de Conseillère des Français de l’étranger pour les Pays-Bas, que vous m’avez confié. Ce mandat d’élue de proximité a été créé il y a dix ans. En effet,

2013-2023 : en ce mois de juillet, la Loi relative à la représentation des Français établis hors de France (conseillers et conseillères consulaires devenus conseillers et conseillères des FDE, élus au suffrage universel direct) a dix ans. Cette loi a été portée par Hélène Conway-Mouret, alors ministre déléguée en charge des Français de l’étranger sous la présidence de François Hollande et aujourd’hui Sénatrice (voir), modernisant ce qui avait été mis en place par Claude Cheysson (ministre des Affaires étrangères sous la présidence de François Mitterrand de 1981 à 1984).

Le Conseil consulaire

Il n’y a pas eu de réunion du Conseil consulaire ce dernier mois, mais en revanche plusieurs rencontres d’échange et de travail ont eu lieu avec Marie Philippe, Consule générale de France aux Pays-Bas et avec la Sénatrice Hélène Conway-Mouret.

Cérémonie d’accueil dans la nationalité française

Monsieur l’Ambassadeur a accueilli à la Résidence de France, le 13 juillet, la cérémonie d’accueil dans la nationalité française pour neuf nouveaux compatriotes originaires de pays parfois très lointains mais aussi des Pays-Bas et épouses ou époux de Français résidant aux Pays-Bas.

Au centre des discours chaleureux de l’Ambassadeur François Alabrune, de la Consule générale Marie Philippe, du Député du Benelux Pieyre-Alexandre Anglade et de la Présidente du Conseil consulaire Catherine Libeaut, l’expression de la gratitude face à la demande de devenir Français a précédé l’affirmation de la responsabilité de ces nouveaux citoyens de la République française dont droits et devoirs sont inscrits dans l’article Premier de la Constitution :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

Il est à noter que la diversité culturelle est reconnue par le fait que la formule « une et indivisible » qui caractérisait la République dans la Constitution de 1793 ne figure pas dans la Constitution de la IVe République (1946) ni dans celle de la Ve République (1958). Et, depuis la révision constitutionnelle de 2008, le principe d’égalité entre les hommes et les femmes y est inscrit, donnant une précision indispensable aux principes de liberté, égalité, fraternité qui composent la devise républicaine, socle fondamental de notre société.


Autour de la Fête nationale du 14 juillet 2023

À côté des festivités officielles, de nombreuses initiatives ont vu le jour, proposant aux citoyens français et à leurs amis de fêter ensemble le 14 juillet aux Pays-Bas.

La réception pour la communauté française des Pays-Bas qui s’est tenue le 13 juillet 2023, à la Résidence de France à La Haye, a offert à plusieurs centaines de personnes un espace de rencontre conviviale, avec dégustation d’huitres, de brochettes et de délicieux macarons et glaces du pâtissier français Meilleur Ouvrier de France installé aux Pays-Bas. L’accueil chaleureux de Monsieur l’Ambassadeur a pris, dans son discours, la forme de remerciements nombreux, valorisant ainsi le travail des personnels du Consulat général et de l’Ambassade et l’engagement des bénévoles au service de la communauté française.

L’hymne national a été chanté par Félix Lahu, prix du public au concours de la chanson Alliance française à La Haye en 2022, qui s’accompagne au piano.

À la Résidence de France à La Haye, étaient exposés les dessins réalisés par des élèves du Lycée van Gogh sur le thème « nous sommes tous différents et tous pareils ».

Le jour du 14 juillet, à la Résidence de France, la Marseillaise, suivie du Wilhelmus, hymne national néerlandais, ont été chanté par Katell Chevalier, lauréate du concours de la chanson Alliance française 2010, avec au piano Mathijs van Til. La Fête nationale est l’occasion pour l’ambassadeur de France de recevoir les membres de la communauté diplomatique à La Haye, les représentants des institutions internationales à La Haye et les personnalités néerlandaises du monde politique, économique et culturel. Dans son discours, l’ambassadeur a référé à la conférence d’Ernest Renan sur la nation (1882) (dont l’épouse Cornélie est la nièce du peintre Ary Scheffer né en 1795 à Dordrecht) : « Une nation est une âme, un principe spirituel. […constitués par] la possession en commun d’un riche legs de souvenirs […] le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis » (Qu’est-ce qu’une nation ?, Conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882, Calmann Lévy, 1882 p. 26). (Lire le discours de l’ambassadeur)

 

 

 

 

À l’Alliance française de La Haye, fêter le 14 juillet a donné à toutes générations (des tout petits enfants aux personnes plus âgées et beaucoup de jeunes venant de tous les pays) le plaisir de se rencontrer, dans le sourire et une ambiance musicale, autour d’un buffet et d’activités festives. Accueilli en personne par la Directrice Hélène Pichon, chacun a trouvé sa place dans cet espace qui fait rayonner la langue et la culture française en partage, dans un contexte de plurilinguisme.

 
 

 

 

 

 

Avec en arrière-plan les toiles de Margot van Huykelom,  Andreas a accompagné de son violoncelle chantant joyeusement, activités et échanges.

L’Entente des associations francophones organisait le 15 juillet, un Bal populaire à l’église wallonne d’Amsterdam, avec un marché des entrepreneurs. Après le discours d’accueil de la présidente, Odile Bouineau, l’Ambassadeur François Alabrune a remercié tous les bénévoles qui permettent à l’Entente de réaliser ses projets, comme cet événement dans l’église wallonne d’Amsterdam, lieu de mémoire lié à la diffusion du français aux Pays-Bas dès le XVIe siècle ; il a appelé à œuvrer pour plus de visibilité de l’Entente et de ses activités.

Éducation

En juin 2023, 156 écoles néerlandaises ont permis à 1386 de leurs élèves de passer l’examen pour obtenir le DELF scolaire (diplôme élémentaire de langue française) du niveau de la découverte (A1) au niveau avancé de locuteur autonome (B2).

Institutions: La JDC pour les Français de l’étranger

La Journée de défense et de citoyenneté pour les Français établis hors de France ayant fait l’objet de questions écrites (5154 et 6062) au Sénat, les réponses du ministre des armées ont été faites en séance publique le 28 juin 2023. Publiées au JO no 26 du 29 juin 2023, p. 96 (4055, 4056), elles indiquent que la mise en place de la JDC numérique, un dispositif de journée défense et citoyenneté numérique au profit des jeunes Français établis à l’étranger, « devrait intervenir dans le courant du second semestre 2023 » (Voir p. 96).

Économie

Une Proposition de loi (no1296) visant à reconnaître et à soutenir les entrepreneurs français à l’étranger a été adoptée le 30 mai 2023 par le Sénat (définition de l’entrepreneur français à l’étranger, création d’un label, instauration d’un comité d’identification).

Culture et Francophonie active aux Pays-Bas

Théâtre

La programmation pour la saison 2023-2024 de l’autre pays du théâtre est en ligne. N’hésitez pas à réserver.


Art et Société

Artistes et fabrique de l’histoire : Entretien avec Carrie Pilto

L’exposition Someone is getting rich au Tropenmuseum (avril 2023-janvier 2024) a été conçue et organisée par Carrie Pilto

Au Tropenmuseum à Amsterdam, « Quelqu’un s’enrichit » ou Someone is getting rich est le titre de l’exposition que vous, Carrie Pilto, avez conçue en tant que commissaire invitée et pour laquelle l’Institut français des Pays-Bas est partenaire, soutenant les artistes français et francophones qui y participent...

Vous dites vouloir porter dans le cadre de l’art, un regard sur les relations entre le colonialisme et l’esclavagisme qui y est lié, et le système financier mondial...

Carrie : « L’ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle (Éditions du Seuil, 2013) m’a inspiré ce projet et je l’ai remercié d’avoir été ma source d’inspiration. J’ai trouvé étonnant que les Pays-Bas n’y apparaissent que dans des notes de bas de pages, car c’est aux Pays-Bas que, dans l’Europe moderne, avec la VOC (Compagnie unie des Indes Orientales), un système financier s’est mis en place aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui deviendra un instrument essentiel de la finance mondiale – les actions négociables en Bourse, une banque centrale et les fonds d’investissement...

Le travail des historiens sur le passé pour comprendre la société d’aujourd’hui...

« Je ne me situe pas sur le terrain de l’émotion. Avec Someone is getting rich je ne voulais pas appuyer sur l’émotion ni sur les souffrances des personnes soumises à l’esclavage, je voulais montrer, avec les artistes, ce qui a longtemps été un non-dit des historiens de la finance aux Pays-Bas. Je découvrais avec les chercheurs que, dans le passé, les êtres humains étaient transformés en pourcentages de rendement sur investissement, les corps servant à expérimenter des innovations financières, bref, l’esclavage, le produit d’un calcul froid ! Mon travail est avec les artistes à qui je demande des œuvres qui traduisent de façon visible les liens entre financement et colonisationC’est l’application à mon pays d’adoption, les Pays-Bas, de ce que Piketty écrit (2013, p. 17) : « De fait, la question de la répartition des richesses est trop importante pour être laissée aux seuls économistes, sociologues, historiens et philosophes. Elle intéresse tout le monde, et c’est tant mieux. » Les artistes, observateurs percutants, sont pour nous des révélateurs. » ...

Mémoire

Faisant suite à la journée Art & Memory, organisée à l’université de Tel Aviv en avril 2019 par Karine Baranès-Bénichou, Fondatrice de l’Association Femmes Artistes et mémoire Juive, et éditrice de La vie qui est en elles. La résistance par l’art pendant la Shoah (Éditions le Manuscrit, 2020), le musée juif d’Amsterdam a accueilli le 6 juillet 2023, en partenariat avec l’Institut français des Pays-Bas et les universités d’Amsterdam (UvA) et de Paris I Panthéon-Sorbonne, une rencontre à portée mémorielle, autour de Hélène Berr, Etty Hillesum et Charlotte Salomon, trois femmes, mortes à 23, 29 et 26 ans, en déportation entre 1943 et 1945. Ces femmes sont remarquables pour « la vie qui est en elles » et pour la force de leur expression artistique pendant la Shoah. Très personnelle, l’œuvre de ces jeunes femmes, allemande, française, néerlandaise, écrivaines (le Journal d’Hélène Berr, violoniste et angliciste, a été publié chez Tallandier en 2011 ; le Journal de Hetty Hillesum traduit par Philippe Noble a été publié sous le titre Une vie bouleversée au Seuil, en 1995) et artistes talentueuses (dans  Leben oder theater, Charlotte écrit, peint et propose des partitions musicales) a valeur universelle. Patrick Modiano incite dans l’avant-propos au Journal d’Hélène Berr, à « écouter la voix d’Hélène et marcher à ses côtés, une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie ».

L’art est pour ces trois femmes « un rempart à la fois sublime et dérisoire face à la réalité imposée par l’occupant allemand et dont elles ont pleinement connaissance. Résister par l’art durant la shoah c’est avant tout proclamer la supériorité du beau sur l’immonde, ce qui a pour équivalent dans un registre plus moral de proclamer la supériorité du bien sur le mal. L’art est pour elles ce point de rencontre entre le beau et la vérité, entre la grâce et le sens. Une façon de transcender la douleur, de défier l’ennemi et d’œuvrer pour la postérité. Embellir – Témoigner – Réparer. […] Ce que ces femmes ont créé […] c’est cette trace de lumière indélébile contenue dans leur œuvre naissante et chargée d’inscrire leur amour de la vie dans l’éternité ». (Karine Baranès-Benichou).


Actualité de la vie politique aux Pays-Bas

Le rôle de l’économie et de la finance néerlandaise

dans l’histoire de l’esclavage, de la traite coloniale

Le travail de reconnaissance du passé esclavagiste néerlandais est en cours et tant du côté politique que du côté social et économique, des actes symboliques forts sont posés récemment, attendus depuis de nombreuses années.

Le Roi Willem-Alexander a formulé des excuses, le 1er juillet 2023 (discours du Roi) six mois après que le chef du Gouvernement l’ait fait le 19 décembre 2022 (discours du Premier Ministre).

Les recherches se multiplient en effet sur les relations entre histoire financière et histoire de l’esclavage, sur les liens entre l’enrichissement des banques et le financement de l’esclavage. Elles le sont, à la demande du Parlement (motion Ceder, juillet 2021) et du Gouvernement d’un côté, à la demande des organisations qui ont aidé à mettre en place le système, les banques (ABN-AMRO, DNB, ING) d’autre part.

Les rapports publiés appellent à un travail de reconnaissance et l’annonce d’une suite.

Staat en Slavernijverleden : Het koloniale slavernijverleden en zijn doorwerkingen (l’État et son passé esclavagiste : le passé esclavagiste colonial et ses répercussions), rédigé par Rose Mary Allen, Esther Captain, Matthias van Rossum et Urwin Vyent (Athenaeum-Polak & van Gennep, Amsterdam 2023) est le rapport remis, le 15 juin 2023, au ministre de l’Intérieur et des relations dans le Royaume le rapport de recherche nationale. Le ministre le remet le 11 juillet 2023, au Président du Sénat (Première Chambre) et annonce le travail de recherche devant y donner suite et pour lequel des pistes sont tracées dans un recueil de neuf articles (Doorwerkingen van slavernijverleden. Meerwoudige perspectieven op de relatie tussen verleden en heden. La Haye, juillet 2023) analysant, à la demande de la commission nationale contre discrimination et racisme, les répercussions du passé esclavagiste et éclairant la relation passé-présent de différents points de vue.

Les banques DNB, ABN-AMRO ont aussi formulé des excuses, suite aux rapports de recherche, pour ABN-AMRO, le Rapport de Gerhard de Kok et Pepijn Brandon (IISG, avril 2022) sur les banque Hope & Co, fondée en 1762) R. Mees & Zonen qui depuis 1975 font partie de ABN-AMRO, pour DNB le rapport de recherche (Leiden, LUP 2022) menée par Karwan Fatah-Black, Lauren Lauret et Joris van den Tol, sur l’histoire de la banque depuis sa création en 1814 jusqu’en 1863, date de la loi sur l’abolition de l’esclavage.

ING finance aujourd’hui un chercheur britannique (à l’université de Leeds) pour une étude sur le passé esclavagiste de la banque Barings Bank qui depuis 1995 fait partie de ING.

Le travail des historiens sur le passé doit permettre de comprendre la société d’aujourd’hui, les marques de l’héritage esclavagiste et les répercussions sociales de l’histoire de l’esclavage.

DNB vient de créer un Fonds DNB dans le cadre du Prins Bernhard Cultuurfonds pour contribuer à réduire les suites de l’esclavage transatlantique à Surinam et dans les Caraïbes néerlandaises, dont les conséquences marquent encore, après cent cinquante ans, la vie des descendants de ceux qui ont été rendus esclaves.

 

Gouvernement et Parlement

Le 7 juillet 2023, le Gouvernement Rutte IV est tombé, faute d’avoir trouvé, sur la politique migratoire à suivre, un accord de compromis entre les partis au pouvoir, chrétiens favorables à un accueil plus large (regroupement familial) s’opposant aux libéraux favorables à des mesures plus restrictives. Le premier Ministre présente au Roi la démission de son Gouvernement et annonce de nouvelles élections législatives.

Un Gouvernement démissionnaire peut expédier les affaires courantes mais c’est à la Chambre, aux députés, de choisir quels éléments de la politique prévue, ils veulent poursuivre. L’exercice du pouvoir dépend dès lors du Parlement.

Dans son discours devant les députés, le 10 juillet au matin, le Premier Ministre Mark Rutte a annoncé que non seulement il ne serait pas le chef de file des libéraux, son parti le VVD, pour les prochaines élections, mais encore qu’il se retirerait de la vie politique après la formation du prochain gouvernement, suite aux élections. Il a dirigé le Gouvernement depuis 2010 et est ainsi le chef de gouvernement qui a exercé ce mandat le plus longtemps aux Pays-Bas mais aussi avec Viktor Orbán (Hongrie) en Europe.

C’est un véritable bouleversement qui a provoqué la surprise, une surprise qui se prolonge avec l’annonce d’autres responsables politiques de quitter la scène du pouvoir ; ainsi, déjà trois ministres démissionnaires qui sont à des postes clés (Finances, Affaires étrangères, Logement-Aménagement du territoire et Environnement)  ne se représenteront pas, dont les chefs de file du parti chrétien démocrate CDA (W. Hoekstra) et des Démocrates D66 (S. Kaag). Et à gauche, la très active parlementaire socialiste Renske Leijten (SP) choisit aussi de quitter le Parlement et de continuer à agir pour la démocratie, mais ailleurs qu’à la Chambre et dans la bulle politique de La Haye.

Les décisions de ce début d’été, prises par des personnes qui ont marqué la politique néerlandaise ces dernières années vont conduire à un renouvellement de la vie politique nationale, alors que déjà au niveau de la vie politique provinciale qui concerne la vie des citoyens au quotidien, les cartes ont quelque peu été redistribuées avec la victoire, en mars 2023, du nouveau parti paysan (BBB) dans les assemblées provinciales.


Le saviez-vous?

Les églises wallonnes, comme celle d’Amsterdam où vient d’avoir lieu une rencontre festive à l’occasion de la Fête nationale, fondées par les protestants du premier Refuge, ont été depuis le XVIe siècle et pendant des siècles un vivier de potentiels enseignants de français, gouverneurs et gouvernantes, maîtres de langue, maître et maîtresse d’école française dans les villes néerlandaises.

Dans le rapport des inspecteurs impériaux Cuvier et Noël (1811, p. 35) on peut lire que « les églises réformées wallonnes, composées, pour la plus grande partie, de descendants de réfugiés, ont cela de particulier, que l’on enseigne le français dans leurs écoles de diaconie : c’est un hommage que ces familles malheureuses ont constamment rendu à leur ancienne patrie ».

Si encore aujourd’hui l’usage de la langue française dans les églises wallonnes aux Pays-Bas (il y en a encore douze qui assurent le culte en français) reste l’apanage d’un groupe socio-culturel qui allie pratique religieuse et pratique linguistique, l’enseignement du français dans le secondaire et le supérieur est actuellement sujet et objet de combat culturel et commercial.


Français aux Pays-Bas, je suis à votre disposition ; vous pouvez me contacter par mail et me rencontrer lors d'une permanence dont les dates sont affichées sur le site du Consulat.   

 

Vous pouvez aussi trouver des réponses à vos questions sur les sites de

 

Ambassade de France aux Pays-Bas

Consulat de France à Amsterdam

 

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